Méditation pour le 32è Dimanche du Temps Ordinaire

Le Père jésuite Davy Dossou nous introduit à la méditation avec les lectures du 32ème Dimanche du Temps Ordinaire

(RV) Bien aimés dans le Seigneur, en ce 32è dimanche du Temps Ordinaire de l’année C, les textes liturgiques nous parlent de la résurrection des morts et de la vie éternelle. Ils sonnent donc comme un hymne à la foi et à l’espérance.

La première lecture nous relate le témoignage de foi extraordinaire de cette mère et de ses sept fils qui subirent le martyre à cause de leur fidélité à la loi de Dieu. S’ils ont tenu bon sous la torture, c’est à cause de leur foi et de leur espérance en la résurrection. Ils comprennent que “mieux vaut mourir par la main des hommes quand on attend la resurrection promise par Dieu”. Comme ces martyrs d’Israël, ils sont nombreux ceux et celles qui sont, de nos jours, persécutés à cause de leur foi.

Dans l’évangile, Luc nous rapporte la conversation que les saduccéens ont eu avec Jésus. Elle était astucieuse, la petite histoire inventée par les sadducéens : une femme devient veuve, épouse un autre homme, qui meurt à son tour. Elle se marie ainsi 7 fois. S'il y a une résurrection, de qui sera-t-elle l’épouse, lors de cette résurrection ? Jésus, avec patience, répond que la Vie des ressuscités, n'est pas du même ordre que notre vie terrestre. Notre vie terrestre est limitée de multiples façons, et notamment dans sa durée. Mais la Vie Eternelle n'est pas une simple continuation, dans un monde sans maladie ni mort, de notre vie terrestre. La Vie Eternelle est d'un autre ordre: On y sera, nous dit Jésus, 'semblables aux anges', c'est-à-dire vivant d'une vie essentiellement spirituelle, dont l'axe sera une relation plénière à Dieu notre Père,  qui nous établira en communion totale avec tous les autres 'saints' participants de la même relation filiale plénière à Dieu le Père, en son Fils , animés par l'Esprit-Saint. Puisque cette vie sera éternelle, il n'y aura plus besoin d'engendrer, et, donc, il n'y aura plus de mariage. Nous serons frères et soeurs de tous les bienheureux; ayant un amour personnel pour chacun. C'est la perspective de la Plénitude de Vie à laquelle Dieu nous appelle en son Fils, qui donne son sens à notre vie terrestre. Bien aimés dans le Christ, sans la perspective de la Vie Eternelle, toute notre vie sur terre n'est plus qu'une absurdité. L'espérance en la Vie Eternelle suscite la persévérance dans nos efforts terrestres. Cette espérance doit nourrir notre prière, surtout en ce mois qui est consacré aux défunts. Ainsi, mûs par la charité divine et animés de l'Esprit Saint, efforçons-nous, dans l'ordinaire de notre vie, à cette fidélité à notre Père céleste, dans la Tension vers la Vie Eternelle.  Amen! (KS)