2016-11-17 08:00:00

Barack Obama fait ses adieux à une Europe source d’inquiétudes


(RV) Entretien – A deux mois de son départ de la Maison Blanche, le président américain Barack Obama effectue sa dernière tournée officielle. Après deux jours en Grèce, «berceau de la démocratie» les 15 et 16 novembre 2016, il se rend en Allemagne, pays d’accueil d’un million de réfugiés. À Athènes, le 44ème président des États-Unis a appelé les Européens à rester «forts et unis», notamment face à la montée des populismes. Une allocution une semaine après la victoire de Donald Trump qui suscite les craintes du Vieux continent dans leurs relations avec les Américains.

Pendant huit ans de mandats, Barack Obama a bénéficié d’une grande popularité en Europe. Sans n’avoir encore rien accompli, il a reçu le prix Nobel de la paix 2009 pour «ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples». Mais pour autant, l’administration n’a pas manqué de critiquer l’Europe sur ses réalités politiques et économiques et le président a choisi une autre stratégie: se concentrer sur l’Asie. D’autant que l’Europe, traversée de nombreuses crises (Brexit, flux migratoires, conflit dans l’est de l’Ukraine, récession économique), n’est pas devenue une priorité des États-Unis de Barack Obama mais une source d’inquiétudes.

C’est l’analyse de Pierre Melandri, historien spécialiste des relations internationales et des États-Unis, et auteur de Le Siècle américain, une histoire (Perrin, 2016), interrogé par Blandine Hugonnet. Il revient sur l’évolution des relations transatlantiques entre Barack Obama et l’Europe.








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