2016-11-24 07:16:00

Les mercenaires en Centrafique : un danger pour le pays


(RV) Entretien – Les Nations unies sont très attentives à l’évolution de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Le Groupe de travail de l’ONU sur les mercenaires a ainsi appelé le gouvernement centrafricain à freiner le plus vite possible la menace que constitue ces soldats étrangers à la solde d’un camp ou d’un autre. L’objectif est d’éviter une escalade de la violence alors que les exactions se poursuivent à travers le pays malgré la présence des casques bleus de la MINUSCA.

Environ 500 combattants étrangers seraient encore actifs sur le territoire centrafricain. Ils travailleraient essentiellement pour l’ex-rébellion de la Séléka et se paieraient sur le pays, s’emparant et détournant les richesses naturelles du sous-sol, pillant les villages ou violant les femmes. Parmi eux, de nombreux membres de l’Armée de libération du seigneur, la LRA, un groupe armé ougandais opposé au président Museveni et vaguant entre plusieurs États du centre du continent, se jouant des frontières internationales.

D’autres mercenaires ayant participé à la guerre en 2013 sont originaires de pays riverains de la Centrafrique, comme le Tchad ou le Soudan. Tous ont profité ou profitent encore de l’instabilité qui règne dans le pays, de l’absence d’État et d’un sentiment d’impunité qui exaspère la population locale dont la moitié a besoin d’aide humanitaire pour survivre.

Interrogée par Xavier Sartre, Patricia Arias, juriste chilienne, membre du Haut-Commissariat des droits de l'Homme des Nations Unies et membre de la délégation ayant visité la RCA en octobre 2016, souligne que c’est l’absence de l’État centrafricain qui constitue le problème principal:

 








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