Le cardinal Sandri rend hommage au père Santoro, dix ans après sa mort

(RV) Le père Andrea a su «allumer le feu de la Parole de Dieu et de la charité». Le cardinal Leonardo Sandri l’a rappelé, ce dimanche 27 novembre 2016, lors d’une messe qu’il célébrait à Rome, à l’occasion du dixième anniversaire de la mort de ce prêtre fidei donum du diocèse de Rome assassiné le 5 février 2006, en l’église Sainte-Marie de Trabzon, en Turquie. Le père Andrea voulait «être un pont et une fenêtre» entre les apôtres et martyrs de l’Église de Rome et l’Orient chrétien, a souligné le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales.

«Sa mort a ému et blessé bien au-delà du diocèse de Rome et du Vicariat apostolique d'Anatolie», en Turquie. Mais «c’est une blessure à partir de laquelle est en train de germer un bien spirituel pour beaucoup, comme l’a rappelé le pape François au cours d’une audience générale». Chacun de nous, a ajouté le cardinal Sandro, est invité à «alimenter la flamme allumée dans le cœur par le Seigneur grâce aussi au sacrifice du père Andrea».

 La miséricorde du Seigneur est plus forte que le péché

Le père Andrea, a poursuivi le cardinal Sandri, «n’a jamais oublié ni sous-estimé le mystère du Mal qui agit dans l’histoire, mais qui a cependant été déjà gagné par le Christ ressuscité». Il croyait cependant que la lumière de Dieu était plus forte que l’obscurité. De même le Jubilé de la miséricorde «qui vient de se terminer», est un rappel à «ne pas nous laisser vaincre par le péché, parce que la miséricorde du Seigneur est plus forte». «Le Seigneur peut redevenir un refuge pour trouver la stabilité et la vraie vie».

En ce temps de l’Avent, a conclu le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, «nous ne pouvons pas vivre comme des spectateurs distraits». Ainsi «demandons le don d’être des disciples, comme Marie».

(HD)