Symposium sur l'économie pour les Instituts de Vie Consacrée

(RV) Le deuxième Symposium International sur l'économie organisé par la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de vie apostolique s'est conclu dimanche 27 novembre après deux jours de rencontres à Rome. Le Cardinal Préfet João Braz de Aviz a indiqué aux participants les nouveaux chemins d'espérance qui se sont ouverts aux hommes et aux femmes consacrés après l'Année de la Vie Consacrée. « L'espoir dont nous parlons, a dit le Cardinal, ne repose pas sur le nombre ou sur les œuvres, mais sur celui en qui nous plaçons notre confiance et pour qui rien n'est impossible ».

Sur son chemin, « la personne consacrée se sent appelée à être avant d’avoir avoir, à être devant Dieu plutôt que de faire pour Dieu. Les vœux rendent capables d'assumer le mode d'existence du Christ dans lequel cet ‘être’ devient don de soi, fécond dans la réciprocité des disciples », a expliqué Soeur Nicla Spezzati, Secrétaire de la Congrégation. « Penser l'économie signifie être inséré dans un processus d'humanisation, qui nous rend des personnes au plein sens du mot, conscientes de nous-mêmes et de notre mission dans le monde », a-t-elle expliqué avant de poursuivre : « Gérer notre condition humaine à bon escient, dans l'obéissance de ses lois intrinsèques et de la vocation reçue est la première économie et fondement de la vie consacrée ». Pour Sœur Nicla Spezzati, l'attention au choix de la proximité, de l'inclusion des pauvres et de l’engagement pour la justice constitue une constante magistérielle ; et de conclure : « Un religieux ne peut pas se consacrer à des œuvres de justice sociale et à soulager la misère des pauvres, sans que sa propre vie ne tende vers une effective pauvreté ».

Mgr. José Rodríguez Carballo, Secrétaire de la Congrégation, a pour sa part indiqué les critères à la base des futurs choix opérationnels des Instituts de Vie Consacrée : la fidélité au charisme, la protection de la propriété de l’Eglise, la sauvegarde de son patrimoine, l’équilibre et la transparence économique, et la pauvreté entendue comme la capacité de se détacher d’une conception propriétaire des biens.

(JCP)