2016-12-22 11:40:00

Le Pape échange ses vœux de Noël avec la Curie Romaine


(RV) Le pape François a reçu ce jeudi 22 décembre 2016 les membres de la Curie Romaine pour le traditionnel échange de vœux de Noël. Un discours important au cours duquel le Saint-Père a tracé les grandes lignes de la réforme de la Curie ; une réforme pour la rendre conforme aux exigences de notre temps, sobre et efficace, au service du Pape et de l’Eglise.

Les précisions de Jean Charles Putzolu

Après avoir, au cours des deux dernières années, dressé la liste d’abord des maux puis, l’année suivante, celle des remèdes de la Curie Romaine, François a expliqué les grandes lignes de la réforme, permettant une présence plus efficace et plus de souplesse dans sa mission.

« Ce ne sont pas les rides de notre Eglise que nous devons craindre, mais les taches » dit le Saint Père. La réforme n’est pas un « lifting » mais un processus d’authentique conversion individuelle et collective. Certes, précise le Pape, tout processus de réforme suscite des résistances. L’absence de réaction serait significatif de mort. Par conséquent, l’écoute est importante. Tout comme l’est une « obéissance inconditionnelle », car la collégialité et l’universalité de l’Eglise, doivent se refléter dans le processus de modernisation de la Curie.

Nécessité de valoriser les femmes et les laïcs 

Et c’est bien de modernisation dont il s’agit, qu’il faut mettre en place par étapes, pour répondre aux « signes des temps ». Le regroupement de dicastères, comme celui qui verra le jour le premier janvier pour le Service du développement humain intégral, ou celui pour les laïcs, la familles et la vie, ou encore la Secrétairerie pour la Communication permettra une plus rapide coordination avec le Souverain Pontife, à travers des rencontres régulières. Le pape souligne au passage la nécessité de valoriser les femmes et les laïcs en général, par une formation permanente et des positionnements professionnels clés.

En concluant son intervention, François met en évidence les étapes de la réformes déjà franchies : en partant du Conseil des Cardinaux, qui conseille le Pape ; et en s’arrêtant particulièrement sur les efforts faits en matière de transparence financière. Enfin, s’il est une étape fondamentale, c’est aussi la mise en place de la commission pour la protection des mineurs en 2014, qui œuvre à l’éradication des abus sexuels.

(JCP-SB)








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