2016-12-24 16:31:00

Méditation pour la Solennité de la Nativité du Seigneur


Le Père Jésuite Rigobert Kyungu nous introduit à la méditation avec les lectures (de la messe du jour) de la Solennité de la Nativité du Seigneur

(RV) Frères et sœurs,

Les lectures de la liturgie de Noël sont bien riches ; elles nous retracent l’histoire du salut. L’évangile proposé pour la messe du jour de la nativité est tiré du Prologue de saint Jean qui relate l’irruption du Verbe Dieu dans le monde. En effet, l’auteur du Prologue affirme que le Fils de Dieu coexistait avec le Père avant sa venue dans le monde. C’est le Verbe qui était là dès le commencement, et tout fut créé en lui et par lui. En venant dans notre monde, il a pris chair de notre chair et s’est fait l’un de nous, semblable aux hommes, à l’exception du péché.

L’incarnation de Jésus a un but bien précis, celui de sauver l’humanité. Il est, comme le dit Isaïe dans la première lecture, le messager de la bonne nouvelle qui vient annoncer le salut et la paix. Car dans sa bienveillance, Dieu n’a pas voulu laisser l’humanité s’en aller à sa perte. Jésus est donc un don de Dieu à l’humanité, le meilleur de ses dons. En Jésus, Dieu accomplit le mystère du salut ; il fait de nous ses fils adoptifs, et nous partage sa divinité.

Frères et sœurs, le salut que Dieu nous apporte en Jésus attend notre réponse. Car Dieu ne peut nous l’imposer. Nous ne devenons vraiment enfants de Dieu que lorsque nous consentons à accueillir Jésus. Et l’accueillir signifie accepter de quitter les ténèbres et la nuit dans lesquelles le péché nous plonge, pour entrer dans la lumière que Jésus nous apporte. Car il est la vraie lumière qui en venant en ce monde illumine tout homme.

Comment accueillir cette lumière sans nous ouvrir à sa parole ? Le Verbe qui se fait chair demeure parole de Dieu pour nous. Comme le dit l’auteur de la lettre aux hébreux, Dieu nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Nous ne pouvons pas bénéficier du don du salut si nous n’ouvrons pas nos cœurs à la parole de Dieu qui nous invite à nous convertir. Faisons donc de l’espace dans nos cœurs afin d’accueillir la parole, le Verbe qui veut habiter parmi les siens, pour le laisser nous bousculer de l’intérieur et nous sortir de notre sommeil.

Prions, frères et sœurs, pour que le monde s’ouvre à la parole, le verbe de Dieu, afin de recouvrer le salut et la vraie paix, celle qui vient de Dieu.

Joyeux Noël et tous nos bons vœux. Amen. (KS)








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