2017-01-05 16:03:00

Le Pape encourage un accueil dynamique des vocations en Italie


(RV) Laissez les portes ouvertes ! C’est le conseil que le Pape François a lancé ce jeudi dans la matinée, en accueillant en salle Paul VI environ 800 participants à la conférence promue par le Bureau national pour la pastorale des vocations de la conférence épiscopale italienne.

Le Pape a décidé de s’adresser directement à son auditoire sans note, improvisant son discours, consignant celui qui avait été préparé aux évêques italiens. Partant de l’image de saint Pierre en prison qui fut libéré par l’Ange qui lui dit : «lève-toi», il a invité les prêtres à laisser ouvertes leurs portes pour recevoir les jeunes qui ressentent le même appel que l’apôtre.

Samuel Bleynie

Dans son style direct, le Pape interpelle son auditoire : il faut laisser les portes ouvertes aux jeunes qui viennent frapper. Ça ne sert à rien de prier pour les vocations si sa porte reste fermée. «Et les clés de la porte, c’est nous qui les avons !», s’exclame François. La prière reste cependant essentielle, surtout pour les évêques. «Je pourrais mettre au point le plan pastoral le plus grand, l’organisation la plus parfaite, sans le levain de la prière, je n’aurai que du pain azyme».

Que dire alors si les portes de l’église ou du presbytère ne sont ouvertes qu’avec parcimonie ? «Pour avoir des vocations, il faut accueillir» assène le Pape qui regrette, comme il l’a déjà fait en plusieurs occasions, le fait que des curés ne soient pas assez disponibles pour leurs paroissiens.

Parmi ces derniers, il y a les jeunes qu’il faut accueillir. «Si nous voulons des vocations : porte ouverte, prière, et cloués sur sa chaise à écouter les jeunes» résume François. «C’est important de perdre du temps avec les jeunes» insiste-t-il. Il faut aussi marcher à leurs côtés, les impliquer dans des actions qui leur correspondent. «Les jeunes ont besoin de cela, et ils se sentent Église quand ils le font», explique le Pape.

Le risque, en les négligeant, c’est que ces jeunes s’arrêtent et qu’ils deviennent comme des «retraités». Or, il y en déjà bien assez comme cela de ces «jeunes qui ont tout d’assuré : ce sont des retraités de la vie. Ils étudient, ils auront un travail mais leur cœur est déjà fermé». D’où l’importance d’accompagner les jeunes qui ne demandent qu’à marcher.

Enfin, le Pape a rappelé une évidence : le témoignage que les prêtres et les sœurs doivent donner. Car les jeunes comprennent parfaitement l’exemple qu’il leur est donné.

(CV-XS)

 

 








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