2017-01-20 11:41:00

Avalanche en Italie: les secours toujours à l'oeuvre


(RV) L’Italie est toujours prise en étau entre les tremblements de terre et les chutes de neige exceptionnelles dans le centre du pays, ce vendredi 20 janvier. Cette nuit encore, pas moins d’une trentaines de secousses ont été enregistrés, plusieurs localités des Abruzzes sont sans électricité et extrêmement difficiles d’accès.

Le Pape François en lien avec les évêques italiens

Le Pape François se tient constamment informé de la situation, a révélé Mgr Nunzio Galantino, le secrétaire générale de la Conférence des évêques italiens et «nous stimule également à faire tout ce qui est possible pour faire sentir la proximité de l’Eglise. »

Les secouristes ont travaillé toute la nuit pour tenter de retrouver des survivants dans l’hôtel qui a été enseveli mercredi après-midi par une gigantesque avalanche. Le bilan ce vendredi 20 janvier est de 4 morts et entre 25 et 30 disparus. Les premiers corps ont été retrouvés, mais l’accessibilité dans les décombres est toujours très difficile et la neige continue de tomber. Ce 19 janvier, il a fallu plusieurs heures à une colonne de véhicules pour rejoindre la zone dévastée, même les chasse neige n’arrivaient plus à avancer.

Progression difficile des secouristes 

A l’aide de lampes frontales et de pelles, les secouristes tentent de retrouver des survivants mais il reste peu d’espoir, d’autant que les chiens renifleurs des équipes cinéphiles arrivées sur les lieux ne détectent aucun signe de vie. Sous les 4 à 5 mètres de neige, personne ne sait exactement combien de personnes sont restées prisonnières.

Les témoins qui ont fréquenté l’hôtel dans les heures précédentes évoquent la présence d’au moins quatre enfants et plus d’une vingtaine d’adultes. Mais l’hôtel Rigopiano qui est devenu le symbole de cette catastrophe, n’est pas la seule urgence. Plusieurs milliers d’habitations sont toujours sans électricité tandis que les températures restent largement en dessous de zéro. Plus de 7000 secouristes sont à l’œuvre, mais l’épaisseur de neige, souvent supérieure à 2 mètres rend parfois totalement impossible toute progression, avec, en plus, un risque de nouvelles avalanches et de nouvelles secousses.








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