2017-02-28 13:26:00

François à Sainte-Marthe : suivre la joie de Dieu


(RV) Suivre le Seigneur qui nous a tout donné et ne pas rechercher les richesses : c’est le sens de l’homélie du Pape François ce mardi 28 février 2017. Lors de la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape a mis l’accent sur la « plénitude » que Dieu nous donne. Revenant sur un thème qui lui est cher, François a rappelé que « nous ne pouvons pas servir deux maîtres ». En cette veille du mercredi des Cendres, premier jour du Carême, il a souligné que l’Église « nous fait réfléchir sur la relation entre Dieu et les richesses ».

En répondant à Pierre qui s’inquiétait de savoir ce qu’il en serait de lui et de ses compagnons après que le jeune homme riche s’en est allé, décidant de ne pas suivre le Christ, mais plutôt la richesse, Jésus explique qu’il n’y personne qui ait tout quitté sans avoir tout reçu. « Tout », parce que le Seigneur ne sait pas donner moins que tout. « Lorsqu’il donne quelque chose, il se donne lui-même. »

Toutefois, pour François, ce passage de l’Évangile renferme une parole qui fait réfléchir : recevoir « en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions ». C’est cela le don de  Dieu, c’est une plénitude anéantie. C’est le style du chrétien : rechercher la plénitude anéantie et le suivre sur ce chemin. Et ce n’est pas facile explique François. « Quel est le signe, quel est le signal qui me permet d’avancer vers l’abandon de tout avant de tout recevoir ? » s’interroge le Saint-Père. La réponse est dans la première lecture : « Rends Gloire au Seigneur sans être regardant. Consacre de bon cœur à Dieu le dixième de ce que tu gagnes. Chaque fois que tu fais un don, montre un visage joyeux ».

« Au contraire du jeune homme riche, commente le Pape, qui n’a pas été capable de recevoir cette plénitude anéantie et qui s’en est allé le visage sombre et triste ». Les saints, pour leur part, ont su accueillir cette plénitude. Au milieu des épreuves et des difficultés, ils ont gardé un visage et un cœur joyeux. « Il est là le signal » conclut François en rappelant saint Alberto Hurtado. Un saint chilien qui travaillait sans cesse pour les pauvres, avec d’énormes difficultés. Un homme qui a consacré sa vie à l’assistance aux plus pauvres, mais qui fut persécuté. Malgré cela, il répétait encore sa joie au Seigneur. Son exemple nous invite à suivre sa trace, à suivre le chemin de la plénitude anéantie particulièrement lorsqu’on se trouve dans la difficulté, et à dire : « Seigneur, je suis joyeux ». (XS-JCP)








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