2017-03-31 18:30:00

L'encyclique de Paul VI "Populorum Progressio" a 50 ans


(RV) Un congrès international à l’occasion des cinquante ans de la publication de l’encyclique Populorum Progressio se déroulera au Vatican les 3 et 4 avril. Cet évènement est organisé par le dicastère pour le développement humain intégral présidé par le cardinal Peter Turkson. Pendant deux jours, des invités du monde entier partageront leurs expérience autour du thème «prospective pour le développement humain intégral» dans la dynamique de l’encyclique sociale de Paul VI.

Dans un entretien avec notre confrère Federico Piana du service italien de Radio Vatican, le cardinal Turkson, qui ouvrira les travaux du congrès, rappelle que le rôle de l’Église dans la promotion du développement est très fort, non seulement dans les pays du Sud mais partout dans le monde. «L’Église est à l’image des premiers chrétiens qui prêchaient l’Evangile mais partageaient aussi le pain.» Selon le préfet du dicastère pour le Développement humain intégral, le rôle de l’Église est de promouvoir ce développement dans des contextes où la voix des religions est écoutée. Pour le cardinal Turkson, il est important de ne pas réduire les personnes à des objets, mais en faire les protagonistes du développement.

Interrogé sur la nature du dialogue à conduire avec les institutions internationales comme l’ONU, le cardinal se félicite que le PNUD (le Programme des Nations Unies pour le Développement) ait fixé les indices de développement humain, dans l’esprit de l’encyclique Populorum Progressio, mais regrette qu’en regardant en détail, la dimension intégrale de la dignité de la personne humaine ne soit pas toujours prise en compte.

Parmi les nombreux invités attendus à ce colloque seront présents le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille et président de Caritas Internationalis, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, en France, le Père Bernard Kinvi, religieux camillien togolais qui dirige l’hôpital Jean Paul II de Bangui en Centrafrique. À noter également la présence du philosophe français Fabrice Hadjadj, directeur de l’institut Philantropos en Suisse.

(CV-OB)

 








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