2017-04-02 17:28:00

Le Pape François salue le courage et la dignité des victimes du séisme de 2012


(RV) À la fin de sa visite pastorale en Émilie-Romagne dimanche 2 avril 2017, le Pape François s’est adressé depuis Mirandola aux populations touchées par le séisme de 2012. S’inscrivant dans les traces de son prédécesseur Benoît XVI, venu sur place un mois après les secousses qui avaient fait 27 morts, le Pape François a confirmé aux habitants «l’affection de toute l’Église et témoigné à chacun sa proximité et son encouragement pour le chemin qu’il reste à faire dans le reconstruction».

Le Saint-Père s’est d’abord dit conscient des dommages causés par le séisme au «patrimoine humain et culturel»: maisons, activités productives, églises et autres monuments «chargés d’histoire et d’art et symboles de la spiritualité et de la civilisation d’un peuple». Mais il a surtout dit penser aux «blessures intérieures: les souffrances de ceux qui ont perdu des êtres chers et de ceux qui ont vu se perdre les sacrifices de toute une vie».

Exemple «pour toute l'humanité»

François a confié sa «grande admiration» face au témoignage digne et entreprenant des habitants dès les premiers jours qui ont suivi le séisme. «Vous vous êtes efforcés d’affronter avec un esprit évangélique la situation précaire causée par le tremblement de terre, en reconnaissant et en acceptant, dans les événements douloureux, la mystérieuse présence d’un Père toujours aimant dans les épreuves.» Le Pape a suggéré qu’en regardant les cicatrices laissées par ces blessures, les habitants d’Émilie-Romagne fassent grandir leurs enfants «dans cette dignité, dans cette force, dans cet esprit d’espérance, dans ce courage», qu’il a dressé en exemple «pour toute l’humanité».

S’il a reconnu que beaucoup avait déjà été fait, le Pape a souhaité que «la force d’âme, l’espérance et les talents» déployés par chacun ne cessent pas, tout en s’affirmant «certain» que la bonne volonté ne manquera pas. François a notamment rappelé l’importance de récupérer les centres historiques, «lieux de la mémoire» et «espaces indispensables de la vie sociale et ecclésiale». A la fin de son discours, le Pape a prié avec ferveur pour les victimes du tremblement de terre, pour leurs familles et pour ceux qui vivent encore dans une situation précaire. À deux semaines de Pâques, il a également demandé que «la force du Seigneur ressuscité» soutienne l’engagement des populations à terminer la reconstruction et anime leur espérance. 

(SBL)








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