2017-04-05 12:44:00

Audience générale : "l'espérance est une personne, le Seigneur Jésus"


(RV) «L’espérance n’est pas un concept ou un sentiment, c’est une personne, le Christ» : le Pape l’a affirmé ce mercredi matin, au cours de l’audience générale hebdomadaire, Place Saint Pierre. Toujours dans le cadre thématique de l’Espérance chrétienne, François a centré sa catéchèse sur un passage de la première épître de Pierre (1 P 3, 8-17), où l’apôtre invite les chrétiens à rendre raison de l’espérance qui est en eux.

Pour le Pape, le secret de cette Epître tient au fait qu’elle «plonge ses racines dans la Pâque», ce mystère que l’Eglise s’apprête à célébrer dans quelques jours. «Saint Pierre nous invite à adorer  le Seigneur ressuscité et vivant dans nos cœurs, car c’est là qu’Il a fait sa demeure, depuis notre baptême». Voilà pourquoi nous sommes appelés à rendre raison de l’espérance qui est en nous, affirme le Souverain Pontife, car cette espérance «n’est pas un concept, ou un sentiment, mais une personne : le Seigneur Jésus vivant et présent en nous et en nos frères».

Ainsi donc, si le Christ habite en nos cœurs, nous ne devons point le cacher, mais au contraire le laisse se rendre visible, et agir en nous. «Ce serait une espérance faible, celle qui n’aurait pas le courage de sortir et de se faire voir», assure François, pour qui cette espérance doit justement nous inciter à prendre Jésus pour modèle de vie. «Nous devons nous comporter comme Lui», en témoignant «douceur, respect et bienveillance envers notre prochain», et en pardonnant à ceux qui nous ont fait du tort. «Une personne qui n’a pas d’espérance ne réussit pas à pardonner, elle ne réussit pas à donner la consolation du pardon et à avoir la consolation de pardonner». Et le Pape de prendre un exemple concret : «les mafieux pensent que le mal peut se vaincre avec le mal, c’est pour cela qu’ils cherchent la vengeance et font tant d’autres choses que nous tous savons. Mais ils ne savent pas ce que ce sont l’humilité, la miséricorde et la douceur. Pourquoi ? Parce que les mafieux n’ont pas d’espérance», a-t-il conclu.

«Quand nous souffrons pour le bien, nous sommes en communion avec le Seigneur qui a accepté de souffrir et d’être mis en croix pour notre salut» a poursuivi le Pape, qui rappelle donc que «chaque fois que nous prenons le parti des petits et des marginaux, que nous répondons au mal en pardonnant et en bénissant, nous resplendissons comme des signes lumineux de l’espérance, et nous devenons des instruments de consolation et de paix selon le cœur de Dieu.»

(MA)








All the contents on this site are copyrighted ©.