2017-04-11 12:43:00

Le Pape reçoit en audience privée des enfants hospitalisés


(RV) Le Pape François a reçu en audience privée lundi 10 avril 2017 au Vatican un groupe d’enfants et de jeunes hospitalisés à l’hôpital pédiatrique romain du “Bambino Gesù”, ainsi que leurs parents et les médecins qui s’occupent d’eux. Âgés de 5 à 18 ans, ces enfants sont les protagonistes d’une série télévisée de la chaine italienne Rai intitulée «Les jeunes du Bambino Gesù». En décembre 2013, François avait visité cet hôpital, qui appartient au Saint-Siège, avant de recevoir le personnel et les patients le 15 décembre 2016, dans cette même salle Paul VI. Il avait alors répondu à plusieurs questions formulées par des enfants.

Ce lundi, le Pape a lu un mot que lui ont transmis les enfants: «Cher François, merci de nous avoir rencontrés, nous sommes contents d’être ici, parce que tu nous donnes espérance et courage pour l’avenir. Nous t’aimons – merci ! –. Les enfants du Bambino Gesù.» «Il y a tant d’histoires. Chacun de vous est une histoire», a repris le Pape après les avoir remerciés, précisant qu’il ne parlait pas seulement des enfants malades mais aussi des médecins, des infirmières, de ceux qui les visitent, des familles.

Se remémorant sa rencontre du 15 décembre dernier, le Saint-Père a expliqué y avoir «perçu que plus qu’un hôpital, c’est une famille ». Il a relaté comment une médecin lui présentait les patients par leur nom, expliquant la maladie contre laquelle ils luttaient et des passages de leur vie. «Le nom, la personne, étaient plus importants et ce n’est qu’à la fin que vous me disiez la maladie, mais comme par hasard, une chose secondaire. C’est une famille, non ?», a souligné le Pape.

«Un témoignage humain»

Revenant à sa rencontre présente, le Saint-Père a ensuite noté comment, quelques minutes auparavant, la directrice avait encouragé un enfant déstabilisé par la caméra de télévision. «C’est la beauté d’une famille» pour le Pape. Constatant combien entre dans un hôpital peut faire peur, y compris lorsque lui-même s’était approché d’enfants qui par son vêtement blanc l’avaient pris pour un médecin, François pointe le risque d’oublier les caresses, présentées comme «le médicament le plus important», que seul une famille peut apporter.

«C’est un médicament trop coûteux, parce que pour l’avoir, pour le donner tu dois t’engager pleinement, y mettre tout ton cœur, toute ton amour. Et chez vous les caresses sont là! Celles des médecins, des infirmières, de la directrice, de tous.» La Saint-Père a ainsi remarqué combien les mots «famille» et «communauté» revenaient dans la bouche des personnes rencontrées. «C’est un hôpital catholique, et pour être catholique tu dois d’abord être humain, et vous donnez un témoignage humain aujourd’hui.»

Après avoir été une nouvelle fois encouragés et remerciés par le pape, les enfants et leurs accompagnateurs ont rencontré le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Saint-Siège. Ils l’ont remercié «pour ce que l’hôpital du Saint-Siège a fait pour eux et fait chaque jour pour tant d’enfants non seulement italiens, mais provenant du monde entier».

(SBL)








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