2017-04-12 12:56:00

Audience générale: «C'est de la croix que germe l'espérance»


(RV) C’est sous un soleil radieux et devant une foule nombreuse réunie place Saint-Pierre que le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne ce mercredi 12 avril 2017 durant l'audience générale. S’appuyant sur l‘épisode évangélique du grain qui meurt en terre pour donner du fruit, François a rappelé que Jésus aussi, venu sur Terre, est mort sur la croix d’où jaillit l’espérance nouvelle. À l’image du Christ, il a alors invité les fidèles à donner leur vie par amour. Le compte-rendu de Samuel Bleynie.

 

Qui aurait imaginer que, quelques jours après son entrée triomphale à Jérusalem, Jésus serait humilié, condamné et crucifié? Trois jours après la célébration des Rameaux, le Pape cmmence par s'interroger sur la réaction de la foule à la mort du Christ. Devant la croix, «les espérances terrestres s’effondrent» mais de nouvelles naissent, «celles qui durent toujours». À la manière de la graine, Jésus s’est fait tout petit, a quitté la gloire céleste pour «tomber en terre». Plus encore, il est mort pour nous. «C’est précisément là, au plus profond de son abaissement – qui est aussi le sommet de l’amour – qu’a germé l’espérance.» Comment? «Par la force de l’amour.» À Pâques, Jésus transforme «notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance».

Certes, cela peut sembler être une «logique perdante» puisque «qui aime perd du pouvoir, qui donne se dépossède et aimer c’est donner». Mais posséder pousse à l’insatisfaction de vouloir toujours plus. Or comme le dis Jésus «Qui aime sa vie la perdra». «À l’inverse, poursuit le Pape, quiconque accepte de donner sa vie, est disponible et au service, vit à la manière de Dieu, est vainqueur, il se sauve et sauve  les autres, il devient graine d’espérance pour le monde.»

«Bien sûr, ce véritable amour passe par la croix, le sacrifice, comme pour Jésus», mais la croix n’est qu’un «passage»: «la destination, c’est la gloire, comme nous le montre la fête de Pâques». Le Pape rappelle alors que les femmes aussi souffrent à l’accouchement mais sont ensuite «joyeuses, heureuses parce qu’elles ont donné une autre vie». Ainsi, «l’amour est le moteur qui fait avancer notre espérance», répète le Saint-Père. En conclusion, il invite l’ensemble des fidèles à regarder chez eux le crucifix et à dire: «Avec toi rien n’est perdu. Avec toi, je peux toujours espérer. Tu es mon espérance». Il fait ensuite répéter trois fois cette dernière phrase à la foule présente place Saint-Pierre.

(SBL)








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