2017-04-17 16:04:00

Ouverture du tombeau du Christ : témoignage d'un franciscain


(RV) Entretien - La fête de Pâques a revêtu un aspect particulier cette année 2017 à Jérusalem. Toutes les confessions chrétiennes présentes dans la Ville Sainte ont en effet célébré la Résurrection du Christ en la Basilique de l’Anastasis, autour de l’édicule de marbre qui renferme le tombeau de Jésus. Cet édicule a été rendu à sa beauté première en mars dernier, après neuf mois de travaux de restauration.

Construit en 1810, fragilisé par les ans, la fumée des bougies, l’humidité persistante et l’intense fréquentation du lieu, le «petit bâtiment» menaçait en effet de s’écrouler. Les trois Églises gardiennes de la Basilique (Églises latine, représentée par les franciscains, grec-orthodoxe et arménienne apostolique) décidèrent donc d’un commun accord d’autoriser la réhabilitation de l’édicule.

Ouverture à huis-clos

Au cours de ces neuf mois d’intenses travaux, supervisés par une scientifique de l’Université technique d’Athènes, les pièces de l’édifice ont été démontées, nettoyées, réparées ou remplacées, puis remises en place. Les poutres métalliques, installées par les Britanniques en 1947 pour soutenir l’édicule, ont également été enlevées.

Mais le point d’orgue de cette restauration fut sans conteste l’ouverture du tombeau du Christ, le 26 octobre dernier, une première depuis plus de 200 ans. Cette ouverture s’est déroulée à huis-clos en présence de quelques représentants des Églises chrétiennes. Les techniciens, enlevant les deux plaques de marbre recouvrant le lit funéraire de Jésus, ont ainsi mis à jour la roche originelle où fut déposé le corps du Christ après sa crucifixion. C’est cet événement exceptionnel, d’une grande intensité, dont se souvient encore le frère franciscain David Grenier, secrétaire de la Custodie de Terre Sainte, interrogé par Manuella Affejee.

(SBL-MA)








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