2017-04-21 12:59:00

La Fête de la Divine Miséricorde, une célébration voulue par saint Jean-Paul II


(RV) Ce dimanche 23 avril marque la 17e fête de la Divine Miséricorde, une fête instituée par Jean-Paul II en l’an 2000, à l’occasion de la canonisation de sainte Faustine Kowalska, apôtre de la Divine Miséricorde. Cette Fête est indissolublement liée à la Résurrection du Seigneur, qui fut voulue par Karol Wojtyla pour le premier dimanche après Pâques. Le postulateur de la cause de canonisation de Jean-Paul II, Mgr Slawomir Oder, rappelle à Alessandro Gisotti, notre collègue de la section italienne de Radio Vatican, le lien entre François et Jean-Paul II sur ce thème de la Miséricorde.

«Il n’est pas possible de penser à la Divine Miséricorde sans la Résurrection du Seigneur, parce que la Résurrection du Seigneur, la Pâque du Seigneur est le point culminant de la révélation de la Miséricorde de Dieu, cette ouverture à la vie, à la vie éternelle. C’est un don suprême que Dieu, dans le Christ, offre à l’homme. Jésus est venu dans le monde justement pour révéler le visage miséricordieux de Dieu.

La Divine Miséricorde est certainement l’un des thèmes forts qui unissent intimement Jean-Paul II et le Pape François. L’encyclique Dives in Misericordia est reprise constamment par le Pape François dans les actes, dans ses paroles, dans le Jubilé évidemment…

Oui, le thème de la miséricorde les unit d’une façon intime, et, dans le même temps, constitue une formidable voie de continuité entre les deux pontificats. Ils proviennent tous les deux de situations marquées par des bouleversements sociaux, par des difficultés historiques. Ce sont justement la sensibilité humaine, l’aspect historique concret et l’attention que ces Papes prêtent ensemble à la dignité de l’homme face aux questions des plus pauvres, ceux qui attendent l’accomplissement du message évangélique, qui les rend si proches pour affronter le problème de la Divine Miséricorde.

La miséricorde n’élimine pas la justice, mais la dépasse. Au fond, Jean-Paul II aussi, dans l’encyclique Dives in Misericordia, expliquait que l’Église est appelée à proclamer  et à annoncer la miséricorde comme la forme la plus haute de justice dans l’amour. En ceci, il y a une parfaite syntonie entre les deux Papes. En même temps, parfois la miséricorde n’est pas comprise, comme si elle était une concession, voire un angélisme. Ce n’est pas cela, n’est-ce pas ?

Non, ce n’est pas cela, aussi parce que dans la perspective du siècle passé, nous pouvons dire clairement ce que signifie la justice humaine sans Dieu : elle porte à l’opprobre, à la négation de l’homme, à un système d’esclavage à la négation de la dignité de la personne. Il n’y pas de contradiction entre la justice et la miséricorde, ce n’est pas un angélisme de parler de la Miséricorde, mais toutefois nous devons toujours rappeler que la révélation de la Divine Miséricorde porte avec elle une obligation morale, religieuse de l’homme d’accueillir ce mystère, mais aussi de se convertir à ce mystère. La Miséricorde présuppose l’accueil et un processus constant de compréhension du cœur de l’homme.»

(CV-Section italienne de Radio Vatican)

 

 

 








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