2017-05-08 15:21:00

Le Pape sera un pèlerin d'espérance à Fatima


(RV) «Connaitre et aimer le Christ» : c’est le vœu adressé par le Pape François aux membres du Collège pontifical portugais de Rome ce lundi 8 mai 2017 lors d’une rencontre au Vatican. Évoquant son prochain voyage à Fatima, au Portugal, à l’occasion du centenaire de la première apparition de la Vierge à trois jeunes bergers, le Pape a souhaité «paix et espérance dans le Seigneur» à ses interlocuteurs. Cette audience fut aussi l’occasion de revenir sur le rôle des prêtres et sur la figure de Marie. 

Grandir dans la foi

Lors de ses apparitions aux trois petits bergers, «Marie a introduit les petits voyants dans l’intimité de la connaissance de l’Amour trinitaire et les a portés à goûter Dieu comme la réalité la plus belle de l’existence humaine», a expliqué François. Cette connaissance, le Pape la souhaite aux prêtres portugais. «Que votre première préoccupation reste toujours celle de grandir dans le chemin de la consécration sacerdotale, grâce à l’expérience amoureuse de Dieu : un Dieu proche et fidèle». 

La maternité de l'Eglise

Il les invite aussi à se confier à Marie comme le firent les trois bergers, car la Vierge «nous invite à chercher refuge sous son manteau, comme une mère qui nous prend par la main et nous enseigne à grandir dans l’amour du Christ et dans la communion fraternelle». Le Pape conseille également aux prêtres de se laisser regarder par Marie «pour apprendre à être plus humbles et aussi plus courageux pour suivre la Parole de Dieu, pour accueillir l’étreinte de son Fils Jésus» et ainsi «aimer chaque personne selon l’exemple et la mesure du Cœur du Christ». Le regard de Dieu est également posé sur chacun d’entre nous, a souligné le Pape. 
De ces bons rapports avec la Vierge, découlent de bons rapports avec l’Église, car «toutes les deux sont mères» rappelle François. «Un prêtre qui oublie la Mère, et surtout dans les moments de difficultés, manque de quelque chose. C’est comme s’il était orphelin alors qu’en réalité, il ne l’est pas ». «Dans les moments difficiles, a conclu Pape, l’enfant va vers sa mère, toujours».

(MD-XS)

 

 








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