2017-05-19 06:58:00

Élection en Iran: arrêt ou poursuite de la politique d'ouverture?


(RV) Entretien - Les Iraniens ont commencé à voter ce vendredi 19 mai 2017 pour des élections municipales mais surtout présidentielle. Deux principaux candidats s’opposent: le président modéré sortant, Hassan Rohani, et le religieux Ebrahim Raissi. Ce dernier est une figure conservatrice proche du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qui l'avait nommé il y a un an à la tête d’une puissante fondation de charité basée à Machhad, dans le nord-est du pays. Ebrahim Raissi est surnommé par certains Iraniens «l’ayatollah des exécutions» car il est impliqué dans l’exécution de prisonniers politiques en 1988 en Iran.

Pendant la campagne, les candidats se sont affrontés lors de trois débats. Le dernier, le vendredi 12 mai, a duré trois heures et s’est concentré sur les accusations de corruption de chaque camp. L’économie a été au centre de cette campagne électorale en Iran. Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'université Paris Diderot - Paris 7 et chercheuse au CNRS, rappelle le bilan économique de Hassan Rohani et détaille les reproches qui lui sont faits. Au micro de Sarah Bakaloglou, elle revient également sur l'un des événements de cette fin de campagne: le retrait de la course à la présidentielle du maire de la capitale Mohammad Ghalibaf, au profit de Ebrahim Raissi.

(SB-SBL)








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