Réchauffement climatique: Donald Trump sous la pression internationale

(RV) Entretien – La mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat est au cœur du sommet du G7 qui s’ouvre ce vendredi 26 mai 2017 à Taormina, en Sicile. Tous les regards seront tournés vers Donald Trump, pourfendeur du réchauffement climatique.

Le président des États-Unis a toujours tenu des propos climatosceptiques et les premières mesures qu’il a prises en matière d’environnement sont revenues sur les engagements pris par son prédécesseur, Barack Obama.

Le 28 mars dernier, il a signé un décret sur l’indépendance énergétique qui enclenche un réexamen du "Clean Power Plan", principale mesure prise Barack Obama et qui imposait aux centrales thermiques des réductions de leurs émissions de CO2. Le dernier budget est du même allant et montre clairement que le respect de l’Accord de Paris n’est pas la priorité de l’Administration Trump.

A quelques heures de l’ouverture du sommet du G7, tous espèrent qu’il ne retirera pas la signature des États-Unis de l’Accord de Paris et qu’il infléchira sa position sous la pression des autres dirigeants. Le président français Emmanuel Macron s'est montré confiant après son entretien de jeudi à Bruxelles avec son homologue américain, dont une partie de l'entourage, notamment sa fille Ivanka Trump, estime que le maintien de Washington dans les engagements de la COP21 est nécessaire. Mais ses premières décisions ne laissent guère de place à l’optimisme chez les partisans de la lutte contre le réchauffement climatique. Dominique Bourg, philosophe et professeur à l’université de Lausanne, revient avec Xavier Sartre sur ses premiers pas en matière environnementale.

(XS)