2017-06-20 08:14:00

A Rome, un accord de paix signé pour la Centrafrique


(RV) Entretien- Un espoir de paix pour la Centrafrique : un accord a été signé ce lundi 19 juin à Rome, grâce à la médiation de la communauté de Sant’Egidio, entre le gouvernement de Bangui et les représentants des groupes politico-militaires du pays.

Le texte prévoit d’abord la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat sur tout le territoire, sous le contrôle de la MINUSCA, la force de l’ONU déployée dans le pays.Toujours sur le plan sécuritaire, les signataires s’engagent à rétablir la libre circulation des biens et des personnes ainsi que la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.

Sur le plan politique ensuite, le gouvernement du président Faustin Archange Touadéra promet de reconnaitre les différents groupe armés, -Séléka, anti-balaka et autres factions-, comme partie prenante de la reconstruction d’un pays exsangue, après 4 années de massacres, de tensions interreligieuses et inter-ethniques. Dans ce contexte, des membres de ces groupes armés feront l'objet d'une «insertion (...) dans les forces de défense» du pays, suivant des «critères préétablis» et suite à une «mise à niveau».

Sur le plan humanitaire et social enfin, toutes les parties s’engagent à permettre la libre circulation des ONG, ainsi que le retour de tous les réfugiés et déplacés dans leurs villages et maisons.

Mauro Garofalo est le responsable des relations internationales de la communauté de Sant’Egidio. Il a suivi, dès le début, les négociations menées en toute discrétion. Il détaille avec nous les principales dispositions de cet accord ; le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Charles Armel Doubane conduisait la délégation gouvernementale à Rome. Il évoque quant à lui une «journée d’espoir» pour son pays et le peuple de Centrafrique :

(MA)








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