2017-07-07 17:51:00

Le Pape célèbre la messe avec les ouvriers du Vatican


(RV) La consolation de celui qui sait être pécheur est que Jésus vienne pour lui, et le pardonne toujours. Le Pape l’a répété ce vendredi matin lors d’une messe pour les ouvriers du centre de maintenance du Vatican.

Dans l’Évangile du jour, Jésus appelle Matthieu, le publicain, à le suivre : il était un juif qui collaborait avec l’occupant romain pour taxer ses compatriotes et une partie de l’impôt finissait dans ses poches. Les publicains, a expliqué le Pape, étaient détestés et considérés comme des «traîtres à la patrie». «Jésus a choisi un apôtre parmi ces gens, le pire». Ensuite Matthieu a invité le Seigneur à déjeuner, avec «toute sa bande», et il était joyeux. Les pharisiens, qui se croyaient justes, jugeaient tout le monde, en critiquant Jésus, en l’accusant d’être en «bonne compagnie». Le Seigneur a dit : «Moi je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs».

Le Pape a ajouté : «Ceci me console beaucoup parce que je pense que Jésus est venu pour moi. Parce que nous sommes tous pécheurs. Tous, nous avons ce diplôme. Chacun de nous sait où son péché est le plus fort, où est sa faiblesse. Avant tout, nous devons reconnaître cela : aucun de nous, de nous tous qui sommes ici, ne peut dire : Moi je ne suis pas pécheur. Les pharisiens faisaient cela. Et Jésus les condamne. Ils étaient vaniteux, ils se croyaient supérieurs aux autres. Au contraire, nous sommes tous pécheurs. C’est notre titre, et c’est aussi la possibilité d’attirer Jésus vers nous. Jésus vient vers nous, vient vers moi, parce que je suis un pécheur.»

Beaucoup de gens qui se reconnaissent justes n’ont pas besoin de Jésus, a expliqué François. En revanche, ceux qui sont conscients d’être pécheurs savent aussi que Jésus «pardonne toujours, il guérit toujours l’âme».

«"Mais je suis faible, j’aurai une rechute…" C’est Jésus qui viendra te relever, te guérir, toujours. Ceci est notre consolation, Jésus est venu pour moi, pour me donner la force, pour me rendre heureux, pour me donner la conscience tranquille. Ne pas avoir peur. Dans les mauvais moments, quand on ressent le poids de tellement de choses que nous avons fait, de tellement de dérapages de la vie, de tellement de choses… Jésus m’aime parce que je suis comme ça.»

Le Pape est revenu sur l’exemple d’un grand saint, saint Jérôme : «Il avait un mauvais caractère, et il cherchait à être doux, mais il avait ce mauvais caractère… parce qu’il était un dalmate et les dalmates sont forts. Il avait réussi à surmonter sa façon d’être, et ainsi il offrait au Seigneur tellement de choses, tellement de travail, et il priait le Seigneur. "Que veux-tu faire de moi ?" "Mais Seigneur, moi je t’ai donné ceci, ceci et ceci…" "Il manque une chose." "Qu’est-ce qui manque ?" "Donne-moi tes péchés." Il est beau d’entendre cela : "donne-moi tes péchés, tes faiblesses, moi je te guérirai, toi, tu vas de l’avant!”»

Aujourd’hui, a conclu le Pape, «en ce premier vendredi, pensons au cœur de Jésus, qui nous fasse comprendre cette belle chose, avec le cœur miséricordieux, qui nous dit seulement : "Donne-moi tes faiblesses, donne-moi tes péchés, et moi je pardonne tout". Jésus pardonne tout, pardonne toujours. Que cela soit notre joie», a conclu le Saint-Père.

(CV)

 








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