2017-07-12 17:15:00

La Revue de la presse catholique africaine, mercredi 12 juillet 2017



    La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 12 juillet 2017  
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                                      Par Albert Mianzoukouta
 

La question qu’aborde cette semaine EGLISE CATHOLIQUE Rwanda, le portail de la Conférence épiscopale, est une préoccupation commune à beaucoup d’Eglises locales : l’autofinancement de notre Eglise. « Assurer son autofinancement ? ‘Il faut que les théories cessent’», tel est le titre de l’article que publie le portail, rendant compte d’une prise de position de Mgr Célestin Hakizimana, Evêque de Gikongoro et Président de la commission épiscopale pour les affaires Economiques. «Des sessions et des sessions sans résultats, il (faut) que cela cesse », insiste l’Evêque dans un message aux participants à un atelier de deux jours qui s’est ouvert mardi et qui est consacré à la mobilisation des ressources financières de l’Eglise. Nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir. A rappeler que lors de leur dernière assemblée plénière à Brazzaville, en mai, les Evêques du Congo aussi ont consacré une partie de leurs travaux à ce thème de l’autofinancement ainsi que nous avons pu le lire dans l’une des dernières livraisons de La SEMAINE AFRICAINE. Ils ont mis sur pied une commission devant approfondir cette thématique.
 L’autofinancement et le développement sont deux thèmes voisins qui se nourrissent l’un de l’autre. C’est pourquoi nous lisons avec intérêt l’article que signe notre confrère Guy Dossou-Yovo dans La CROIX du Bénin. « Le Père Justin Bocovo, Curé de la paroisse Notre-Dame de la Visitation de Gbèdagba, a béni dans le cadre d’une fin de formation en agro-alimentaire des diplômes d’une quarantaine de femmes », écrit-il. La formation a consisté à rendre les bénéficiaires aptes « à la transformation de divers produits agro-alimentaires en produits finis commercialisables, à la fabrication des produits cosmétiques, puis en gestion ». Mais l’ambition est encore plus vaste puisque les nouvelles actrices du développement envisagent dans un avenir proche la production du vinaire, la conservation de la tomate « pendant une longue durée, de trois mois à un an », la pâtisserie et d’autres produits de consommation courante.
Le journaliste précise que les heureuses récipiendaires de ces diplômes sont des fidèles de cette paroisse de l’Archidiocèse de Cotonou, toutes « à l’exception d’une musulmane, Mme Chitou ». Comme quoi le développement intégral ne choisit pas sa religion !

Le portail EGLISE D’ALGERIE lance un SOS que nous relayons bien volontiers ; il concerne l’Ecole de la différence, une expérience originale qui œuvre en faveur de la solidarité et du brassage en Algérie. «Nous cherchons des sponsors pour que l’Ecole de la différence ne devienne pas une activité destinée aux seules familles aisées. En effet, certains jeunes, nous font part de leurs soucis financiers. Nous ne voulons pas les exclure de l’Ecole de la différence. Nos besoins sont : Contribution aux frais globaux d’hébergement et organisation ; Bourses pour 5 jeunes de condition modeste ; Location d’un mini bus pour une journée ». La générosité, est-il précisé, peut aller plus loin encore et s’étendre jusqu’aux matériels usuels de bureau ou à des gadgets tels les casquettes.

Dans le cadre de la Revue de presse catholique africaine, il nous plaît toujours de donner en primauté les nouvelles de la grande famille de la presse catholique, comme la création de nouvelles radios ou de nouveaux journaux catholiques africains. Aussi ne pouvions-nous pas passer à côté de la recension que nous livre Razafindramanitra dans la dernière édition en ligne du journal La CROIX de Madagascar. Le livre qu’il a lu pour nous a pour titre : « Dans les revers du journalisme malgache : le parcours d’un militant ». Il est écrit par Jean Paul Randrianiaina, homme de média avec une trentaine d’années d’expérience, surtout en radio. A défaut d’en savoir un peu plus sur le contenu consacré à la prise des notes en presse et rassemblé sur 167 pages et « 47 thèmes différents pour mieux montrer les richesses du métier de journaliste avec aussi ses difficultés », nous lisons avec intérêt que « Jean-Paul Randrianiaina (…) a forgé sa foi (chrétienne, Ndlr) en suivant le parcours des jeunes (…) des mouvements au sein de l’Eglise Catholique avec comme mentor le père Julien Rakotosoa. C’est encore au sein de l’Eglise qu’il a expérimenté ses premières armes en tant que journaliste ».

A la semaine prochaine !

 

 








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