2017-07-22 07:25:00

Quatre ans de voyages apostoliques pour le Pape François


(RV) Entretien - Il y a quatre ans, le Pape François effectuait son premier voyage à l’étranger à la rencontre de la jeunesse catholique du monde, lors des JMJ de Rio de Janeiro au Brésil. Depuis, il s’est rendu par quatre fois sur son continent natal, et deux autres déplacements y sont prévus.

Du 6 au 11 septembre 2017, le Saint-Père effectuera son 20° voyage apostolique en Colombie pour encourager la mise en place des Accords de paix signés par le président Santos et le chef de l’ancienne guérilla des FARC, après presque un demi-siècle de conflit armé. François se rendra ensuite, en janvier 2018, au Pérou et au Chili.

En Amérique latine, le Pape s’est rendu au Brésil, mais aussi en Bolivie, au Paraguay, en Équateur, à Cuba et au Mexique. Après Cuba, en septembre 2015, il a rejoint les États-Unis, aidant les deux pays à se rapprocher après 50 ans d'embargo et de gel diplomatique. À New York, il s’est adressé au monde depuis la tribune des Nations Unies. De l’autre côté de la frontière, il a prié pour les migrants au Mexique. Des hommes et des femmes qui portés par l’espoir ont pris le chemin de l’exil. François a défendu leurs droits en Europe également, à Lampedusa ou Lesbos.

Depuis son élection sur le trône de Pierre, François a visité quatre continents, toujours soucieux de «sortir» dans les «périphéries». Michel Roy est le secrétaire de Caritas Internationalis. Il est interrogé par Marie Duhamel

En quatre ans, le Pape s’est recueilli avec le patriarche de Constantinople en Turquie, mais surtout au Saint Sépulcre. Il a prié avec les luthériens en Suède. Il a réveillé l’Europe à Strasbourg. Il a parlé de paix aux jeunes de Sarajevo. Il a bravé une tempête pour se rendre à Tacloban, à la rencontre des Philippins meurtris par les catastrophes naturelles. En Asie, il a également encouragé les catholiques coréens et sri-lankais, éprouvés par des fractures géopolitiques et des guerres intestines. 

Enfin, en Afrique, outre ses étapes au Kenya et en Ouganda, il a décidé, avec courage et contre l’avis des militaires français, de maintenir son déplacement en Centrafrique pour y ouvrir la première Porte sainte de la Miséricorde, et visité la mosquée du quartier instable du PK5 à Bangui.

(MD)

 








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