2017-07-31 08:17:00

Les Etats-Unis menacent la Corée du Nord, après son tir de missile


(RV) Le programme de missiles de la Corée du Nord représente une menace «sérieuse et grandissant». Ce sont les déclarations du président américain Donald Trump et du Premier ministre japonais Shinzo Abe après un échange téléphonique ce lundi 31 juillet 2017, à la suite du dernier tir de missile intercontinental de Pyongyang, vendredi. Ce dimanche, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un annonçait que son pays avait désormais la capacité de frapper «tout le territoire américain». Marie Duhamel

Des experts sud-coréens de l’Université Kyungnam prennent très sérieusement les fanfaronnades de Kim-Jung-Un. Pyongyang serait parvenu, selon eux, à miniaturiser des charges jusqu’à 750 kg ce qui donnerait une portée de 10 000 km à leurs missiles. Les villes de New-York et Washington, sur la côte Est des Etats-Unis, seraient alors potentiellement menacées. Cela fait bondir le président américain. Donald Trump veut calmer les ardeurs nord-coréennes, mais comment s’y prendre ?

Depuis 2006, les six régimes de sanctions prises à l’ONU à l'encontre de Pyongyang n’ont pas eu d’impact sur le programme balistique nord-coréen. La stratégie n’ayant pas fait ses preuves, l’ambassadrice américaine à l’ONU renonçait vendredi à convoquer le Conseil de sécurité «en urgence». Washington met la pression sur Pékin pour que le grand allié de la Corée du Nord lui impose, par exemple, un embargo sur le pétrole. Mais non ! La Chine «ne fait rien, à part parler», écrit Donald Trump dans un tweet. Face à l’inaction de Pékin, le président américain dit vouloir renforcer les «pressions diplomatiques» au côté de Tokyo, mais Donald Trump mobilise ses alliés et se tient sur la défensive.

Ce dimanche, les Etats Unis ont lancé un de leur missile au-dessus du Pacifique. Test réussi, puisqu’il a été aussitôt intercepté par le système américain Thaad (Terminal High Altitude Area Defense), qu’installe sur son sol la Corée du Sud. Washington et Séoul ont organisé, samedi dernier, 10 heures d’exercices militaires, avec le soutien de Tokyo. «Si nous y sommes amenés, nous sommes prêts à répondre avec une force rapide, létale et écrasante au moment et à l’endroit auquel nous le déciderons», a expliqué samedi le commandant des forces aériennes américaines dans le Pacifique, le Général Terrence O’Shaughnessy. (MD)








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