Comment concilier une approche éthique, spirituelle et médicale de la fin de vie?

(RV) Entretien - «Accompagner la vie. Nouvelles responsabilités à l’ère technologique», c’est le thème de la XXIII assemblée  générale de l’Académie pontificale pour la vie. Une rencontre, qui se tient au Vatican du 5 au 7 octobre 2017, près d’un an après la publication des nouveaux statuts de l’Académie prévoyant notamment une nouvelle section pour les "jeunes chercheurs", âgés de moins de 35 ans.

Les participants, originaires des États-Unis, d’Inde, de Grèce, d’Italie, de France ou encore du Brésil, réfléchiront à l'impact de la technologie sur la vie humaine à chacune de ses étapes. Parmi les angles de réflexion: les aspects anthropologiques de la parentalité, l’accompagnement de la fin de vie et les relations entre technologie, justice et ressources économiques.

C’est le Pape François qui a ouvert les travaux de cette assemblée, ce jeudi, invitant les membres de l’Académie pontificale pour la vie à suivre un «nouvel horizon» qui permette de «résister à l’anesthésie et à l’avilissement de l’humanisme».

Dans son discours, le Saint-Père a déploré la «culture centrée de manière obsessionnelle sur la souveraineté de l’homme par rapport à la réalité». L’homme n’est pas seulement «un assemblage de cellules bien organisées et sélectionnées au cours de l’évolution de la vie. L’entière création est comme inscrite dans l’amour spécial de Dieu pour la créature humaine», a-t-il affirmé.

Parmi les participants: l’académicienne Marie-Jo Thiel, professeure de théologie catholique, docteur en médecine et directrice du Centre européen d’enseignement et de recherche en éthique de l’Université de Strasbourg en France. Elle revient sur le thème de la rencontre mettant l’accent sur l’importance de l’accompagnement des personnes en fin de vie.

(CV-HD)