2017-12-15 07:54:00

La succession très ouverte de Jacob Zuma à la tête de l'ANC


(RV) Entretien - C’est sans doute la réunion politique la plus importante pour l’avenir de l’Afrique du Sud. À partir de ce samedi 16 décembre 2017 et jusqu’à mercredi, les membres de l’ANC, le Congrès national africain, sont réunis en conférence nationale pour choisir leur président et leur vice-président, ainsi que plusieurs autres hauts cadres du parti.

En ligne de mire, il y a l’élection présidentielle de 2019 car le futur président de l’ANC en sera le candidat du parti. Or, jamais sans doute dans l’histoire récente de cette formation qui domine la vie politique sud-africaine depuis la fin de l’Apartheid en 1994, ce scrutin interne n’a été aussi ouvert.

Deux principaux candidats s’opposent : l’actuel vice-président du pays, Cyril Ramaphosa, et l’ancienne ministre et ex-épouse de Jacob Zuma, Nkozasana Dlamini Zuma. Ils prétendent tout deux succéder à Jacob Zuma qui prononcera samedi son dernier discours en tant que président de l’ANC.

Cette conférence nationale se déroule sur fond de déboires judiciaires pour Jacob Zuma dont la fin de mandat est émaillée de scandales de corruption. Cette élection interne pourrait ainsi avoir des conséquences sur la fin de son second mandat à la tête de l’Afrique du Sud et sur son avenir personnel.

Interrogée par Xavier Sartre, Marianne Séverin, chercheuse associée au Laboratoire des Afriques dans le monde de Sciences Po Bordeaux, revient sur le contexte dans lequel se déroule cette conférence et ses enjeux pour l’Afrique du Sud

(XS)








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